Comme le venin va le venin nous attire
L’âme incertaine jetée sur nos épaules
Rien ne dessine rien n’écrit c’est sec
L’ivresse du saut dans l’océan du soir
Page blanche chienne des heures maudites
Dans la chambre obscur le corps posé
Puis vient ce temps qui n’existe plus
Tes yeux rêvés sont de lumineux échouages
Sonne l’écho de ton immatérielle présence
Par ce souvenir j’écris un mot des mots
Muse irrésistible drogue
Nus nos os contre l’os de la nuit
Nus nous sommes nus nous
Nos mains brûlées se reconstruisent avec l’encre
C’est une promesse nos peines proscrites
Les nuits blanches nous offrent l’éternité
Pierre Vandel Joubert 2017